Dans les organisations multisites, l’un des défis majeurs des démarches QSE est de maintenir une cohérence et un engagement fort, même loin du siège ou du service central QSE. Pour répondre à cet enjeu, de plus en plus d’entreprises choisissent de structurer des réseaux internes de référents, d’ambassadeurs ou de relais QSE, véritables piliers de l’animation locale.
Un réseau QSE décentralisé permet de faire le lien entre la stratégie globale de l’entreprise et les réalités locales de chaque site, atelier ou équipe. En identifiant des référents QSE terrain, volontaires ou désignés, et en leur donnant un rôle clair, l’entreprise crée un maillage efficace pour diffuser la culture QSE, partager les bonnes pratiques et mobiliser les équipes, y compris dans des contextes éloignés du siège.
Ces réseaux peuvent être de différentes formes :
L’enjeu est de créer un collectif d’acteurs de proximité, ayant la légitimité et à qui on donne le mandat de porter les messages QSE dans leur environnement quotidien.
Les référents QSE ne sont pas des experts techniques, mais des passeurs de culture QSE. Leur rôle est à la fois opérationnel et humain : Ils relayent les messages et actions issus du service QSE ou de la direction (campagnes, alertes, nouvelles procédures…), faire remonter les besoins, irritants ou signaux faibles du terrain, pour adapter les actions au plus juste, créer du lien entre les équipes et les instances QSE, en incarnant la démarche au quotidien; favoriser la réactivité face aux situations à risques ou aux non-conformités.
Une fois formés, outillés et accompagnés; ces référents deviennent les capteurs et les moteurs de la dynamique QSE dans leur environnement de travail.
Pour que ce réseau fonctionne, il faut définir sa mission et son rôle. Une bonne pratique est de co-construire avec votre réseau une fiche de mission qui leur sera présentée et que chaque relai signera ou encrera dans ses objectifs.
Invitez-les à partager cette fiche d’ambassadeur à l’ensemble de leurs équipes, rendez-la visible pour légitimer ce nouveau rôle.
Ainsi, vous leur donner le mandat officiel et permettez une adhésion maximale.
Une étape clef est de former ces relais aux différentes thématiques sur lesquelles vous souhaitez qu’ils interviennent. Vous devez conduire le changement et pour ce faire, les amener à se poser les bonnes questions et générez chez eux l’envie d’agir. Sinon, ce réseau ne s’inscrira pas dans la durée.
Une fois que le “pourquoi” est ancré, il est essentiel de les outiller pour leur donner les clefs pour passer à l’action.
Un chef d’agence peut tout à fait comprendre “pourquoi” réduire les accidents est important mais ne pas savoir comment y parvenir. Et face à cet enjeu il a y deux manières de faire :
La deuxième méthode est plus longue au départ mais elle est considérablement plus efficace sur du long terme.
Ensuite, il faut donner du rythme et de la régularité dans les actions à mettre en oeuvre, sinon encore une fois, on se retrouve face à un phénomène de “feu de paille”.
En impliquant des collaborateurs de terrain dans la co-construction de votre plan d’action et dans le pilotage opérationnel de la QSE, ces réseaux permettent réellement de mobiliser l’ensemble des collaborateurs.Cela vous permettra d’ancrer enfin a démarche dans les pratiques concrètes de chaque site. Ce sont eux qui traduisent les messages en actions adaptées, qui facilitent l’appropriation locale, et qui rendent la QSE visible, incarnée, vivante.
Pour les organisations dispersées géographiquement, ces réseaux sont un levier essentiel pour maintenir une cohérence QSE sans centralisme, pour faire vivre les engagements au plus près des métiers, et pour favoriser un engagement collectif à l’échelle de toute l’entreprise.
Les bénéfices sont clairs :
✅ Vous créez une culture QSE plus forte et impliquez enfin vos collaborateurs
✅ Vous gagnez du temps dans la récolte de données, la communication, l’animation sur le terrain
✅ Vous faites connaître et valorisez la fonction auprès des collaborateurs et de votre direction.